Silice et bactéries marines
et aussi - dans mensuel n°319 daté avril 1999 à la page 9 (173 mots) | Gratuit
Dansl'océan, la silice est un élément clé : les diatomées, algues
unicellulaires, à l'origine de l'essentiel de la matière organique, en font leur enveloppe. Et quand elles meurent, elles restituent cette silice en se dégradant. Jusqu'à présent, on pensait que cette étape, la dissolution, était essentiellement gouvernée par les conditions physiques et chimiques température, pH..., et non par l'activité biologique. Mais deux chercheurs de la Scripps, en Californie, remettent en question cette vision K. Bidle et F. Azam, Nature, 397 , 508, 1999. Ils ont étudié l'évolution des cadavres de deux espèces de diatomées dans différentes solutions d'eau de mer. Leurs expériences montrent que l'activité bactérienne accélère le taux de dissolution des diatomées : les bactéries colonisent très rapidement les débris d'algues microscopiques. Puis elles attaquent la protéine de protection de l'enveloppe de silice, libérant ainsi cette dernière sous forme d'acide silicique. La vitesse de dissolution dépend à la fois du type d'algues et de bactéries. Selon les auteurs, ce mécanisme pourrait expliquer l'essentiel de la régénération de la silice dans la couche supérieure de l'océan.
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Dansl'océan, la silice est un élément clé : les diatomées, algues
unicellulaires, à l'origine de l'essentiel de la matière organique, en font leur enveloppe. Et quand elles meurent, elles restituent cette silice en se dégradant. Jusqu'à présent, on pensait que cette étape, la dissolution, était essentiellement gouvernée par les conditions physiques et chimiques température, pH..., et non par l'activité biologique. Mais deux chercheurs de la Scripps, en Californie, remettent en question cette vision K. Bidle et F. Azam, Nature, 397 , 508, 1999. Ils ont étudié l'évolution des cadavres de deux espèces de diatomées dans différentes solutions d'eau de mer. Leurs expériences montrent que l'activité bactérienne accélère le taux de dissolution des diatomées : les bactéries colonisent très rapidement les débris d'algues microscopiques. Puis elles attaquent la protéine de protection de l'enveloppe de silice, libérant ainsi cette dernière sous forme d'acide silicique. La vitesse de dissolution dépend à la fois du type d'algues et de bactéries. Selon les auteurs, ce mécanisme pourrait expliquer l'essentiel de la régénération de la silice dans la couche supérieure de l'océan.
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